Une exploration intérieure…

Les chemins du Taiji

« Le Taichi Chuan n’est pas un art orienté vers un public, mais un art pour son acteur, un art pour soi : l’observateur, touché par sa beauté, ne peut que présumer de son contenu.»

Sophia Delza

Cours de Taichi Chuan style Yang à Valderiès & alentours
(15-20min d’Albi, 10min de carmaux)

Pratiquer un art… martial ?

Si de prime abord, il ne semble pas l’être, le Taichi Chuan n’en est pas moins un art martial. A l’origine, les premiers pratiquants tentaient sans doute d’obtenir une meilleure efficacité du coup porté. Aujourd’hui, on y recherche plus le bien-être et l’efficience du geste.

Sa pratique améliore en premier lieu l’équilibre et la coordination

Un art martial au service de la santé ?

Exemple de positions de mains en Taiji Quan

… une pratique qui détend ?

Par l’attention soutenue qu’il demande pour bien reproduire la forme (un enchaînement de mouvements), le Taichi Chuan réduit vos pensées superflues et parasites (au moins le temps du cours). La plupart des pratiquants y trouve donc un bel outil pour se détendre…

… mais son aspect « détente » ne se limite pas à cela ! La découverte et l’exploration de « Song » 鬆 nous amène à chercher une sollicitation musculaire minimum, un relâchement volontaire du corps.

On voit donc poindre ici l’idée d’un double effet « détente » : un corps qu’on essaie de relâcher au maximum et des pensées moins nombreuses…

Si le relâchement est au départ un objectif, il devient par la suite une finalité pour aller plus loin !

Un art martial pour se détendre ?

Exemple de postions de mains en Taichi Chuan

… une pratique qui détend ?

Par l’attention soutenue qu’il demande pour bien reproduire la forme (un enchaînement de mouvements), le Taichi Chuan réduit vos pensées superflues et parasites (au moins le temps du cours). La plupart des pratiquants y trouve donc un bel outil pour se détendre…

… mais son aspect « détente » ne se limite pas à cela ! La découverte et l’exploration de « Song » 鬆 nous amène à chercher une sollicitation musculaire minimum, un relâchement volontaire du corps.

On voit donc poindre ici l’idée d’un double effet « détente » : un corps qu’on essaie de relâcher au maximum et des pensées moins nombreuses…

Si le relâchement est au départ un objectif, il devient par la suite une finalité pour aller plus loin !

Un art martial pour se détendre ?

… une exploration du corps ?

Viendra le temps où la forme sera mémorisée. On tirera alors profit de son « déroulement automatique » pour entreprendre un véritable voyage intérieur qui nous mènera d’une partie du corps à une autre.

Porter notre attention sur une zone en particulier nous permettra :

  • d’en prendre plus conscience (amélioration du schéma corporel)
  • de la mobiliser de manière plus subtile (ce sont souvent des zones dont on a peu conscience, qui sont sous-mobilisées, voire qui ont tendance à être -presque- figées !)

Un art martial pour mieux se connaître et percevoir son corps ?

2 lieux de pratiques :

Les lundis, mardis et jeudis, les cours ont lieu à la salle polyvalente de Valderiès (15-20min au Nord-Est d’Albi)
Un grand parking est à votre disposition.
Par beau temps, il est possible de pratiquer dehors, au calme et à l’ombre des arbres si besoin.

Adresse : 15 Rte de Valence, 81350 Valderiès
Coordonnées GPS : 44°00’42.1″N 2°14’16.5″E

Calculer l’itinéraire
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Les vendredis soirs, retrouvez nous à l’Escale à Andouque (5min de Valderiès),
une salle lumineuse et chaleureuse (construction bois) en pleine nature.
Parking à disposition.

Adresse : Le Fournies 81350 Andouque

Calculer l’itinéraire

« les chemins du taiji »
Pourquoi ce nom ?


En Taichi Chuan, le corps est à l’image d’un territoire à découvrir. Certains mouvements subtils (bascule du bassin, poussée des coudes, spirales de bras et de jambes…) sont presque du domaine de l’inexploré, une véritable « Terra Incognita » !
A titre de comparaison, si l’on veut pénétrer une forêt dense, on trace un chemin à la machette… ce qui demande un effort certain . En Taichi, porter attention à une zone que l’on n’a pas l’habitude de mobiliser nous demande beaucoup de concentration. Au départ sentier qu’on ne retrouve pas toujours d’une fois sur l’autre, le chemin apparaît plus clairement à mesure qu’on l’emprunte (les mouvements deviennent plus simples) jusqu’à devenir une évidence : la voie est tracée, le geste naturel.
Accéder à la forêt ne nécessite alors plus d’effort, la marche est plus aisée, on peut s’y détendre. Dans la pratique, la concentration, qui a tendance à figer, se transforme en une intention plus légère. La recherche d’une détente musculaire volontaire (« Song » 鬆) dans le mouvement peut commencer.
Cela prendra du temps mais le relâchement acquis, nous serons plus sensibles à notre environnement (la forêt dans notre exemple, les sensations de notre corps en Taichi)
Au delà d’avoir été compris, l’information (le mouvement, la détente) aura été incorporée (in-corps-porée) !

Il existe une multitude de chemins, une multitude de zones à explorer. On s’y perdra parfois… mais en Taichi, il semble être autorisé -peut-être même conseillé- d’essayer, de se tromper, de rebrousser chemin… puis de tenter ailleurs… jusqu’à trouver le mouvement juste… et ainsi de suite !

Bon voyage…

Une pédagogie progressive, des cours par niveaux…

Ce style de Taichi a l’avantage d’avoir un apprentissage graduel, suivant un programme défini. Vous ne vous sentirez donc pas perdu au milieu de pratiquants plus avancés puisque vous commencerez au sein d’un groupe de votre niveau ! Cela facilitera l’assimilation de chaque étape.

En plus des cours hebdomadaires ou des stages, vous disposerez de courtes vidéos didactiques qui faciliteront la mémorisation de la forme et l’intégration des mouvements plus subtils.

Au plaisir de vous faire découvrir cette belle pratique…

Exemple de cours de Taiji Quan sous les arbres à Valderiès

Et au fait, « Taichi », ça s’écrit comment exactement ?

Taichi, Taï Chi, Taichi Chuan, Taiji Quan ?

En chinois, ça donne :太极拳

Aujourd’hui, l’écriture officielle dans notre alphabet est « Taiji Quan ». Elle est issue du pinyin, système de phonétisation de leur langue avec nos caractères qui est reconnu comme transcription internationale. On parle de « romanisation du mandarin ».

Côté prononciation, cela se rapprocherait plus de « Taichi Chuan ».
Et oralement, dans une conversation, on prend souvent un raccourci et on dit : «Je fais du Taichi. »
Une contraction du terme en quelque sorte, qui en chinois ne désignera pas cet art martial.

Mais l’essentiel n’est-il pas de se comprendre ?